partie 1 – février 2020

En décembre 1989 je faisais partie de cette belle aventure qu’était le PaGaDa, Paris Gao Dakar à pied, comme photographe et vidéaste. Départ sous la Tour Eiffel pour rejoindre Dakar au Sénégal en passant par Gao au Mali, et tout cela en courant. Six équipes de deux coureurs et un chauffeur de 4×4 qui se relayaient toutes les vingt bornes. Une belle expédition organisée par Marc Bouet Aventure qui a marqué ma vie. Il faut savoir que nous en sommes sortis les vainqueurs de ce fabuleux voyage. J’raconterai plus tard cette croisade au sable chaud parsemée de valeurs humaines. Nous étions en plein désert du Sahara algérien sur la piste de Reggan à Bidon V dans le Tanezrouft et tel des Bédouins avec nos chèches sur la tête, la folle équipée a traversé le Tropique du Cancer. Marc qui bégayait un peu, était arrivé avant nous avec ses compagnons et était posté en plein milieu du désert avec une bouteille de champagne aux bulles bien réchauffées en criant « Tro… tro… pique du Cancer ». Arrêt obligatoire, bises et collation à même la bouteille. Moment magique, mais j’étais loin d’imaginer que j’allais retrouver ce vieux crabe quelque trente années plus tard.

Début décembre 2019, mon accoucheuse en blouse blanche me phone un soir en me déclarant que ma leucémie avait pris des proportions alarmantes et qu’elle avait pris rendez-vous avec mon hématologue en urgence. Prise de sang et entrevue dans la foulée peu de temps avant Noël avec Sorin mon nouveau praticien roumain. Encore un, je les accumule, en effet Bogdan lui, me soigne pour ma comptabilité rénale. J’ai la mécanique qui commence à sortir des rails. Par une matinée pluvieuse, je me retrouve dans une salle d’attente un peu plus cossue que celle de ma bibe angélique dépurative. J’ai pris ma liseuse pour me libérer l’esprit et m’enfonce dans le dernier roman de Mickaël Parisi « Néant ». J’adore l’écriture de c’te gars. Une porte s’ouvre et Sorin me fait signe d’entrer. Le légiste a la même taille que moi, un peu plus sportif, moins bedonnant, les yeux noirs et le sourire aux lèvres. Au premier abord, je le trouve sympa, j’sais pas pourquoi. Dans son office, les murs sont tapissés de photos de vieilles caisses américaines venues de Cuba. Belle architecture que j’lui dit, ouais j’aime bien les caisses amerloks me rétorque-t-il. Moi aussi en matant un casque jet posé sur une étagère. T’as une bécane ?

Oui, répond-t-il.

Quoi ?

J’avais un Cross Bones que j’ai vendu par obligation, suite à un contrôle pécuniaire des boursiers de l’état. Et maintenant, j’ai un Fat Boy.

Moi j’ai un Road King.

Et nous vlà partis à papoter mécaniques comme deux jeunots.

Revenons à nos agnelles, affirme Sorin, t’as besoin de remplumage, de surveillance et certainement d’injection satanique.

C’est-à-dire, je ne suis pas mécano moi.

Bin on va passer à une vitesse supérieure concernant les analyses, faut surveiller au plus près. J’vais te repomper un peu d’hémoglobine par ma brancardière au regard envoutant et envoyer l’toutim à Strasbourg. Vérification des chromosomes pour connaître si anomalies il y a et comprendre si tes cellules sont modifiées ou pas.

Et dans l’texte, cela veut dire quoi, lui demandais-je.

Sorin m’explique que si les cellules sont modifiées, j’ai droit à de la chimio et si elles ne sont pas modifiées, c’est des cachetons.

Et la différence c’est quoi ? j’lui envoie.

Les cachets ciblent plus le mal et la chimio c’est un peu comme du napalm. Mais dans les deux cas ce sont des traitements lourds avec des effets secondaires, diarrhées, rythme cardiaque qui s’affole et saignement possible.

Merde c’est du trapu et du massif ta cure de jouvence. T’as pas un autre anesthésiant plus coopératif et remboursable. M’en tape du stage deux moi.

Non, on fait comme je dis, lance Sorin. Il appelle sa belle jardinière qui m’aspire mon nectar rouge. J’vais t’poser un cathéter aussi pour la suite.

Je resquille que nenni. Y a les fêtes de Léon et puis j’me casse une semaine dans le Lot pour la nouvelle année avec des potes.

Bon ok, qui m’dit.

Hé Sorin, faut changer ma façon d’vivre. Parce qu’avec les frangins, nous on ne tape pas dans la disette. Y aura du gras, du bon liquide et de la locale.

Non, tu ne changes rien, c’est pas la peine au point où t’en es, par contre on se revoit mi-janvier, histoire de baqueter la bonne année ensemble.

Je me casse de son institution et rentre à la bergerie. Faut que j’apprenne ces refrains à ma femme et mes filles. Avec ma douce, nous décidons d’attendre la prochaine visite chez l’hémato, et d’en savoir plus avant d’en parler à la progéniture. Pas la peine d’affoler la basse-cour. Bon j’ai quand même du mal à m’endormir les soirs. Cela date déjà depuis plusieurs mois. Mes neurones continuent à travailler, même les yeux fermés. Ce n’est pas à cause du cancer, j’m’suis habitué depuis cinq ans qu’il a pointé le bout d’son nez. C’est plus des histoires de pie voleuse ou de camerounaise aux propos de lavandière acoquinée à un niais, allez savoir. Un cerveau c’est compliqué, c’est comme dire à un politique inculte d’changer sa Benz d’apparat. Faut consigner sa salive et s’exposer un peu moins. Mais moi j’carbure franco de port sans délicatesse. Qui m’aime me suit. Mon dogme, ma base morale, c’est ma liberté d’expression, je n’ai pas de concessions possibles. J’vais pas me vilipender l’organe central.

À Noël entre deux verres de bon vin, la dinde farcie et une cibiche avec mes deux gendres sur le pas de la porte, je leur en glisse un mot. Je leur demande de ne pas en parler à leur conjointe. Ils restent muets et tiennent parole, des bons gars. Ils m’embrassent et nous retournons à la planchette à ripailles avec un air de contentement. La vie continue et nous partons avec mon épouse et des copains pour une semaine vers Figeac dans le Lot. Au premier apéro, j’annonce la couleur à la troupe. Le troupeau de potos me souhaite bonne chance, eux aussi sont abonnés à des indispositions et syndromes en tout genre. Deuxième tournée et nous parlons d’autre chose. Mon frangin Pierrot est aussi au courant, lui à qui on a enlevé un poumon sur fond de nicotine non soluble et qui vient de se faire réparer la pompe à grenadine. Les gris dans notre coin ont de quoi renouveler leur garde-robe. La semaine passe très vite avec du soleil et tout ce qui va avec. Le moral est toujours au zénith. Le dix-sept janvier je retourne voir Sorin avec ma légitime. Elle veut savoir autant que moi. Surtout qu’en ce moment, elle n’est pas trop bien, sa mélancolie s’est affaissée d’un niveau. Et moi certainement, j’en rajoute une vautrée. Mon seigneur de raisiné me rétorque qu’il n’a pas reçu tous les résultats de mon plasma et explique à ma dulcinée les conséquences des différentes thérapies, chimio ou cachetons. Sorin me file une prescription pour passer un électro et un scanner afin de vérifier le périple d’avancée des bubons. Nous repartons sur Pontam tous les deux en parlant de la médication à venir et d’un commun accord nous décidons d’en parler à nos héritières. Un petit arrêt dans notre rade favori pour se délecter d’un chocolat crémeux, velouté et onctueux accompagné de viennoiseries. La plus grande de mes rejetons sera mise au parfum par ma femme, elle m’envoie aussi sec un sms avec des cœurs et des « je t’aime Papa ». La seconde venant à la maison avec ses deux bambins qui nous comblent de bonheur s’en doutait. Elle avait remarqué que mon cou était gonflé par les ganglions et ma légère fatigue des semaines précédentes. Quant à la troisième qui va bientôt fusionner en épousailles avec son conjoint, elle a bien réagi aussi, mais j’ai vu de la tristesse dans son regard. Voilà toute la couvée était au parfum. Et moi j’continue les approfondissements de mon mal par la visite chez l’cardio. C’est ok, tu peux te faire injecter le venin en prenant dix gouttes de Propalis le matin. He ouais c’est un dresseur d’abeilles qui aime le rhum. J’soigne mon beau-père qui est comme toi en plus vieux avec la même équipe de mécanos. T’inquiètes c’est des bons. Me v’là rassuré. Une semaine après j’dégotte un rendez-vous pour la numérisation de mon anatomie avec prise de liquide qui chauffe les coucougnettes. Dans la salle d’attente, toujours avec ma liseuse et poursuivant les aventures du détective déjanté Grant, j’attends dix minutes et un jeune infirmier me conduit à l’échafaud. Cabine deux, pas de bijoux, en tee-shirt, j’viendrai vous chercher. Le palace avoisine les un mètre carré et tu as le temps de lire l’affichette sur la porte qui dit : « Si vous êtes enceinte ou susceptible de l’être, prévenez la personne qui réalise votre examen radiographique » le tout traduit en onze langues, dont le japonais. Il n’y a que l’italien et l’arabe qui exprime ces mots en une demi-phrase. Les autres c’est l’encyclopédie Universalis. Il y a des dialectes qui sont quand même beaucoup plus directs et qui vont à l’essentiel. La porte s’ouvre brutalement et je sors de mes torpeurs, je suis installé sur le madrier électronique de l’Odyssée, le chauffe friandises m’est inoculé, la gorge s’assèche, la console avance et recule, respirez, retenez votre respiration, j’étouffe, je brûle, respirez, bloquez, etc… T’es concentré sur les joints du plafond, il n’y a que çà à mater. Tu te dis que le plaquiste il a intérêt à assurer. Respirez, bloquez, voilà c’est fini Monsieur, vous pouvez descendre. Mais je n’arrive pas à me décoincer, tétanisé je suis, le chimiste m’aide à remettre mes bras dans une position plus normale et me débranche les tuyaux de l’asphalteuse. Allez-vous rhabiller et attendez dans votre suite les résultats. Il y a un strapontin, je m’assois les genoux presque contre le mur d’en face et je lorgne le sol qui est recouvert de balatum imprimé de gros galets de Moselle. La porte s’ouvre et une brancardière aux yeux bleus me jacte en langue étrangère, je la stoppe illico et lui demande d’être brève et de me parler dans mon patois maternel. Flopée de gonades, cou, trachée, bronches, estomac, cuisse enfin partout. Retournez dans la salle d’attente on va vous communiquer la production du jour. Je reprends ma liseuse au milieu des toux et des visages perdus. J’ai été électro choqué en moins d’un quart d’heure et attendu une heure trente au milieu des algues et des coraux. Merci Alain. Retour au gîte, agapes et petite sieste réparatrice. Sorin me sort de mon inaction et me file rencard le lendemain à 17 h 30. Mauvaise nuit, réveil chahuté, j’ai des doutes sur la fin de la randonnée qui doit me purger de mes maux. J’arrive une demi-heure en avance à l’audience du prélat et passe chez la secrétaire qui me dit de m’assoir au bar sans tireuse. Nous sommes trois personnes derrière le comptoir. Un type au teint blanchâtre avec un accent des pays baltes et une vieille dame qui se lamente fortement. Je ne veux pas de chimio, gémit-elle. C’est malsain et je suis fatiguée de ma dernière opération. J’essaye de la consoler en lui disant que moi aussi je suis en attente d’un traitement. Mais rien n’y fait, elle gesticule de plus belle et un oncologue sort de sa guitoune et l’emmène dans sa litière. Je reste perplexe. Puis c’est mon tour. Sorin me regarde et me salue en me montrant un siège. Ça va me dit-il ? Ouais, mieux serait mal, ripostais-je en lui tendant les résultats du cardio et du scanner.

Bon je te file un traitement à base de comprimés, pas de chimio. Tes cellules n’ont pas muté. Tu commences de suite, tu prendras de l’Imbruvica, trois pilules par jour en une seule prise.

Je lui demande si c’est mieux et il riposte en m’expliquant que cela dépend de la réaction de mon organisme. Il me réexplique plusieurs fois, je décroche et ne comprends pas tout. Les sphères de la médecine sont impénétrables. Je dois me faire sucer ma sève une fois par semaine et le revoir lui et l’horloger de mon corps, une fois par mois. Mon carnet de rendez-vous se gorge de bonnes intentions. Je lui offre mon bouquin sur le Tour d’Europe, il est content. Peut-être à un de ces quatre pour quelques binouzes et quelques kilomètres d’asphalte avec nos belles machines.

Il pleut et la nuit est tombée sur le parking peu éclairé où est parqué mon quatre roues. Je suis un peu perdu, les pensées dans la pénombre et l’estomac un peu en vrac. Je me goure d’Autobahn et me prostitue vers le Luxembourg. Première sortie et je me retrouve derrière Metz dans une zone d’inconfort sans GPS, ni de téléphone. J’ai usé la batterie du bigophone en jouant au solitaire. J’arrive sur Pontam vers les 19 h 30 chez l’apothicaire pour commander mes gélules. La brave pharmacole au décolleté généreux me fait entendre que ma dose sera prête demain matin.

Je vais passer commande de suite sans me tromper, car le produit est onéreux m’envoie-t-elle avec un sourire angélique.

Combien ?

Delphine me répond 5415,17 euros la boîte pour un mois.

Je la questionne en lui demandant si l’emballage est consigné ?

Mais comment les sponsors à Macron arrivent-ils à calculer ce prix, 17 centimes, peuvent pas arrondir à 20 euros le colis. J’vous jure, des baffes se perdent. Ce n’était pas mon salaire d’actif. Il était temps de rentrer at home, bien fatigué de cette journée et j’avais grand besoin de retrouver ma femme qui devait aussi s’inquiéter. Nous avons passé tous les deux une mauvaise nuit sans trop de sommeil. L’entendement continuait à travailler sans compréhension. Le lendemain matin je retourne au drugstore des produits made in Tchernobyl, chercher mes futures doses d’assistance de vie. Je retrouve Delphine qui me reconnaît, je lui demande si mon colis Mondial Relay est arrivé. D’un signe de tête, elle m’emballe mes dosettes What Else. Je sors de l’officine, le temps est toujours aussi pourri avec du vent et de la vivacité dans l’air. Je me dirige vers mon bar favori et décide de prendre ma collation chez mon frangin érudit de cinéma et de belles-lettres. Personne au comptoir, cela tombe bien, j’ingurgite la posologie avec un café et nous débattons sur nos deux vies. Cela nous fait un bien fou. Une camaraderie bienveillante s’est toujours installée entre nous deux, fraternité quand tu nous tiens.

Voilà une semaine que j’enfourne à heure régulière les chopines d’antidote. Les deux premiers jours je dormais tout le temps avec une fatigue extrême. Je pensais que c’était dû aux dépuratifs. Mais que dalle, je me suis choppé un abcès au palais. Direction les urgences avec prise d’antibiotiques et rendez-vous pour extraire toutes les prothèses sous anesthésie générale. Je dois être suivi par des pros de la réparation de l’espèce humaine à cause de mon état.

Je continuerai à écrire au fur à mesure de l’état de la route, n’hésitez pas à venir consulter le Blog … de temps en temps !

54 réflexions sur “partie 1 – février 2020

  1. Fred

    Hello l’ami Ted
    En cette période étrange où on ne sait plus si on est bourré , fumé ou si on est acteur dans un roman de science-fiction… Est ce que tu peux nous rassurer en nous envoyant ne serait-ce qu’un chapitre, un paragraphe voire même une petite phrase de celle qui nous fait tellement de bien…
    Fred

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  2. idefix

    Salut mon pote de gribouille, le texte est beau sous ton bic cristal retaillé en 26 dominos jetés dans l’désordre sur la machine.

    Le contenu est singulier mais une chose est certaine, tu conjures le sort en préservant un bon équilibre entre apothicaire et bistrot, contrariant ainsi la théorie d’Audiard disant « on voit qu’on vieilli quand on commence à causer plus souvent avec le pharmacien que le patron du bistrot »

    J’ai un principe : peu importe le pourcentage de réussite des traitements sorti de la caboche des grands statisticiens, même si c’est 20% il faut juste rêver très fort que tu es le 20 % !
    (le choix de 20% est purement fortuit)
    Garde la tête aussi haut que possible jusqu’à poser ton fondement sur les 80, et tout les matins tu brailles : « je vais te foutre sur la gueule espèce de merdouille tropicale ! » A force de l’entendre ton subconscient va générer les mégawatts qui te seront nécessaire à la lutte.

    grosse bises mon Ted

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  3. Hervé irwin

    Salut mon Ted,
    j’adore te lire, c’est que du bonheur, mais là j’aurai préféré que ce soit romancé ou que ce soit une aventure de ton détective Grant;
    Je ne m’inquiète pas, ce ne sont pas tes premiers ennuis mécaniques, tu as de bons mécaniciens et le bonhomme est puissant, un sacré baroudeur, tu as encore beaucoup de route à faire et de pages à nous faire lire; Prends soins de toi mon poto, fais correctement ta révision
    biz mon Ted ainsi qu’à ton clan

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  4. asiatiquebow

    Salut Michel,
    merci pour ta publication,
    😉
    tu n’en as peut être plus souvenance,mais,c’est en revenant de cette aventure du raide que je t’ai croisé et fais connaissance de ta personne,c’était chez gilles et Eliane le lendemain ou sur lendemain de ton retour
    Bonne soirée a vous deux
    Au plaisir
    Biz
    Kiko

    ________________________________

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  5. Hugues B

    Ta belle plume ne s’est pas tarie à l’annonce de cette daube, qui, parions- le ne sera que temporaire.
    Allez… Pas trop d’effets secondaires, quelques cuillerées de courage et de gnaque, deux ou trois comprimés de « un peu de chance », quelques verres de Bordeaux (du bon !!), un usage immodéré de l’amour de ta Famille et de l’Amitié de tes copains et 2021 sera bien meilleur !

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  6. DAIGRE Jean-Loup

    Cher Ted, tu me fais rigoler, même sous les rayons (et pas ceux du soleil); il y a trois ans au Forum tu me faisais part de cette maladie – que je partage avec toi, et avec aussi la même évolution. Mais en plus est venu se greffer – et le mot est juste – un carcinome sur le petit doigt main gauche: chirurgie 1 et 2 pour la bonne mesure, maintenant rayons quotidiens et chimio pour suivre…Je te salue ainsi que ma Road King qui sommeille et m’attend !
    Bon courage et fais moi la suite.
    Schwarzie

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  7. Colette Lavergne Delaunay

    Que dire de plus que ce qu’on écrit tes amis, c’est de la belle prose, c’est vivant. Du plaisir et de l’amitié ressortent bien du texte. La maladie fait un clin d’oeil cynique. je l’ai vécu en tant qu’aidant comme votre épouse durant 10 ans, beaucoup d’humilité est nécessaire pour soutenir la personne concernée, malade, patient ,les deux s’emmêlent étroitement. Merci de nous distraire.

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  8. ACCARDI pascal

    salut mon ted,
    ton récit m’a laissé sur le cul; vu l’titre je m’attendais pas à ce genre de péripétie,mais tu gardes ta verve et c’est plutôt bon signe.
    tu le sais peut être pas mais je suis passé par là aussi, une saloperie à la gorge, en 2014 et j’ai eu droit à la totale:chimio et rayons a des doses de cheval vu que j’étais dans un état physique capable de le supporter; et ça été efficace alors garde confiance.Et maintenant ce n’est plus qu’un mauvais souvenir ce qui fait qu’on peut encore envisager des virées et retrouver les potos, avec du recul ça permet de mieux apprécier aussi le moment présent et de relativiser les petits tracas du quotidien
    bon courage mon ami et vivement de s’en jeter une
    bises de nous deux

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  9. Jovial K

    Salut camarade ! J’ai pris de mauvaises habitudes avec ta prose, l’humour, la gentillesse, les balades, l’aventure de ce qui n’est pas écrit, le partage, la route, le jaja et le pif houblonné. Tu avances maintenant sur un autre registre, mon coeur d’artichaut doit s’accrocher. Comme disait un petit gars bien méritant Que la force…

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  10. HerveRK

    Salut mon Ted , putin je l’ai bouffé ton récit …. comme d’hab d’ailleurs
    Pas grand chose à dire en fait …. juste bon courage pour tes nouveaux cach’tons de Tchernobyl
    Crois moi , y a bien du monde qui pense à toi
    A bientôt mon poto et j’espère au meeting 2020 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    HerveRK FPH

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  11. Pothain

    Salut mon Ted , putin je l’ai bouffé ton récit …. comme d’hab d’ailleurs
    Pas grand chose à dire en fait …. juste bon courage pour tes nouveaux cach’tons de Tchernobyl
    Crois moi , y a bien du monde qui pense à toi
    A bientôt mon poto et j’espère au meeting 2020 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    HerveRK FPH

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      1. Maillard-let

        Salut Ted !
        Bon j’aime bien te lire car je me bidonne toujours, mais là tu m’a pas fait rigoler du tout salopard ! Bon j’espère que tu vas garder la banane pendant ta chasse au crabe et kon te retrouvera bien avec la patate à Gérardmer ! Hein ! J’y compte bien !
        Banzaï et bises à Francine !

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