Sur les 1200 bornes, on a pris que 20 km de 2×2 avec LeSté et Phil967. Tout à coup LeSté s’arrête brutalement. On gare les bécanes et il me dit « T’as vu la bâche noire s’envoler « , je lui réponds « Non, rien vu du tout ». Mais je m’inquiète parce que Phil967 n’est pas derrière nous. Merde encore un coup dur.
Puis LeSté en remet une couche sur la bâche et je lui réponds que je n’en ai pas besoin, vu que j’ai un super sac de chez Luis depuis 7 ans et que c’est du costaud, de l’étanche, et du lourd en contenance ? Du coup je me retourne vers ma bécane en lui montrant du bout du gant mouillé. Surprise, je suis parti sans mon sac, mais non me dis-je en moi-même, je l’ai sanglé ce matin à 5h00 avec des sandows neuves du Lidl.
P…n, je pige presque tout de suite la bâche noire, c’était mon sac, avec les fringues, le Jack, la mirabelle pour faire gouter aux potos du Nica pour White.
Un gros camion nous double en klaxonnant comme un dératé, je lève la main en signe de reconnaissance en me disant que c’était peut-être un motard et harley de surcroit, puis une Dacia, mais là les occupants nous regardent d’un drôle d’air, limite méchant.
Les gens sont blizzards quand même !!!
Et vla mon Phil qui se pointe légèrement encombré, avec sur son réservoir mon beau sac. Je suis inquiet quand même en me disant que cela a du être un sacré choc de recevoir mes changes et mes boutanges sur le bide. J’espère que sa bécane a pas morflée. Et surtout vous allez me dire, le tendeur ; hein le tendeur costaud du Lidl ; ça te fout un casque-jet ou une mâchoire en l’air, surtout si tu roules comme moi sans visière. Bon il s’arrête, en gueulant certes, mais il saignait pas, coup de bol. Il avait même pas un huit sur le front.
Il me tend mon sac, que je retourne et …………………..y avait un énorme trou sur le côté. Je lui dis qu’il aurait pu faire attention
Il enlève son cask et nous explique, que le sandow a lâché, et qu’il a eu juste le temps de baisser la tête pour l’éviter, qu’il a guidonné pour éviter aussi le sac de chez Luis, et que le poids lourd que l’on venait de doubler a roulé dessus et que le sac est resté accroché dans le pare-choc de la Dacia qui elle a fait 300 mètres pour arriver devant Phil qui a libéré la voiture de mon patrimoine.
Un liquide odorant alcoolisé coulait à nos pieds, on a failli foutre le feu aux bécanes. J’ai pas pu me changer du week-end et j’ai même pas pensé à aller acheter des fringues de rechange à l’Intermarché.
Par contre vu le choc ma Haffalée et toujours étanche, je l’ai testée avec tous les breuvages qui tournaient dans les différents bars du Sablon. Par contre heureusement que je suis droitier car il n’y a plus qu’un tout petit côté qui n’est pas ébréché, tout le reste te râpe les lèvres ou la langue.
En fin de compte un super meeting et que des bons souvenirs.